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Rouliroula

Les bons plans roller en Belgique et ailleurs...

Les 24H du Mans en détails

Deux semaines après les écuries motorisées, la capitale sarthoise accueillera la 16_e_ édition des 24 HEURES ROLLERS, sur le mythique circuit Bugatti de 4,185 Kms, mondialement reconnu. Dans les stands, des équipes (1 à 12 personnes), représentant 25 pays et 1.141 villes françaises se relaient librement. Objectif principal de ces 15.000 amateurs: franchir la ligne d’arrivée et devenir 'finisher'. L'événement axé autour de la découverte et la promotion du roller réunit en une unité de lieu le mélange des genres et des pratiques (loisirs, compétitions, démonstrations). Tous les univers y sont présents (rollers fitness, street, initiation). L’accès pour les visiteurs est gratuit et l'ambiance dans le village est festive grâce aux nombreuses animations prévues tout au long du week-end. Le week-end respire la bonne humeur et dégage un avant goût de vacances aux participants réunis dans plus de 4.000 tentes au camping ouvert pour l’occasion.

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Les 24 heures Le Mans

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Deux semaines après les écuries motorisées, la capitale sarthoise accueillera la 16e édition des 24 HEURES ROLLERS, sur le mythique circuit Bugatti de 4,185 Kms, mondialement reconnu. Dans les stands, des équipes (1 à 12 personnes), représentant 25 pays et 1.141 villes françaises se relaient librement. Objectif principal de ces 15.000 amateurs: franchir la ligne d’arrivée et devenir “finisher”.

L’événement axé autour de la découverte et la promotion du roller réunit en une unité de lieu le mélange des genres et des pratiques (loisirs, compétitions, démonstrations). Tous les univers y sont présents (rollers fitness, street, initiation).

L’accès pour les visiteurs est gratuit et l’ambiance dans le village est festive grâce aux nombreuses animations prévues tout au long du week-end.

Le week-end respire la bonne humeur et dégage un avant goût de vacances aux participants réunis dans plus de 4.000 tentes au camping ouvert pour l’occasion.

Programme:

  • Samedi 27 juin
    • 11h30: Départ de la “Parade des Rollers”
    • 16h00: Départ des 24 Heures Rollers
  • Dimanche 28 juin
    • 16h00: Arrivée des 24 Heures Rollers
    • 16h15: Remise des prix
    • Tout au long du week-end de nombreuses animations organisées dans le village roller: cours gratuits de roller, démonstrations de slaloms, etc.

Rouler sur un circuit de légende

alt text Les 24 Heures du Mans sont nées en 1923. Plus qu’une épreuve sportive, c’est un véritable mythe pourvoyeur d’émotions qui a su préserver son identité.

Tout commença en Octobre 1922 par une simple conversation dans les allées très chics du salon de l’Automobile. Sous le dôme imposant du grand palais, Georges DURAND (Secrétaire Général de l’Automobile Club de l’Ouest), Charles FAROUX (éminent rédacteur du journal l’Auto) et Emile COQUILLE (administrateur de la société de roues Rudge-Whitworth) tombent d’accord pour lancer un projet de « Grand Prix d’endurance de 24 heures ».

En quelques mois, le projet est affiné, le règlement déposé, la date fixée tandis que le circuit retenu sera celui ayant déjà accueilli le GP de l’ACF en 1921. Organisé les 26 et 27 mai 1923, le GP d’Endurance attire 17 constructeurs (dont 15 français) pour un total de 33 engagés. Disputée dans des conditions dantesques, cette première édition qui voit un doublé des Chenard &Walcker est bien près de tourner au naufrage. Si, sur le plan technique, le succès est total avec 30 voitures classées, la pluie battante a fait fuir un public qui était déjà plus que clairsemé. Il faudra attendre 1926 pour que l’épreuve prenne une véritable dimension populaire.

Depuis 1923, le circuit des 24 Heures du Mans représente, pour les amateurs et les professionnels du monde entier, l’un des plus prestigieux circuits. Son tracé de 13,605 km a connu de fortes évolutions. Plus de 3000 voitures, représentant les plus grandes marques automobiles, pilotées par plus de 6000 pilotes, se sont succédées au cours de l’histoire de l’épreuve.

Aujourd’hui le Circuit des 24 Heures du Mans est le lieu de nombreuses compétitions : Les 24 Heures Moto, Auto, le Grand Prix de France, le Mans Classic, les Foulées du Bugatti, et bien évidemment les 24 Heures Rollers.

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  • Un tour = 4,185 km
  • La montée du Dunlop: 600m à 3,5%
  • Descente = 1 km à 2%

Participer à la parade rollers gratuite le samedi à 11h30

La Parade des Rollers est une randonnée-plaisir, une randonnée-découverte où petits et grands, professionnels et amateurs se baladent en toute sécurité. Amusement, rencontre, évasion sont les maîtres mots, aucune notion de compétition dans cette pratique.

Le roller permet une nouvelle approche de la balade urbaine, c’est pourquoi nous convions tous les adeptes ou curieux à venir nous rejoindre.

Dans une ambiance conviviale, les patineurs répondent à la volonté des organisateurs en acceptant de se déguiser et de revêtir pour certains de véritables costumes d’époques. Sur quelques mètres, on peut donc côtoyer des personnages de Walt Disney, des bibendums, des peoples, des sportifs célèbres… Ce véritable mélange de couleurs et de générations donne une touche sympathique à cette randonnée.

L’encadrement sera assuré par des services de sécurité mais aussi par l’association «Nantes Rollers», expérimentée dans ce type de randonnée.

15 000 personnes sont attendues à cette parade. Le départ est fixé à 11h30 au circuit Bugatti, pour fouler la piste durant deux tours. L’aller-retour totalise une distance de 10 Kms environ (soit une durée d’environ 1 heure) à allure modérée.

10.000m2 de village roller spécialement aménagés en différents espaces consacrés au roller.

Village des exposants

Cette année, les plus grands emblèmes du Roller seront présents sur le Salon Rollers’Expo. En effet, à l’intérieur de ce village, vous pourrez aller à la rencontre de POWERSLIDE, ROLLERBLADE, ROLL’X… La présence de ces enseignes mondialement reconnues témoigne de l’importance des 24 Heures Rollers dans cette discipline. Pendant 2 jours, les participants, accompagnateurs et visiteurs pourront donc essayer différentes marques de rollers, mais également se renseigner sur diverses gammes de produits (des casques aux lunettes de soleil).

Animations

  • Plusieurs animations se dérouleront dans le village tout au long du week-end des 24 Heures Rollers: cours gratuits de rollers, prêts de rollers, slalom, etc.
  • Cours Gratuits de Rollers: ces cours encadrés par des brevets d’état sont ouverts à tous (petits et grands) et vous permettront soit de découvrir ce sport, soit d’améliorer votre technique. Profitez de cette occasion pour passer vos « Roues Vertes, Bleues ou Rouges », correspondant à votre niveau (même système que les écoles de ski).
  • Démonstration de slalom: un espace sera réservé à un concours de slalom. Vivacité, adresse seront les maîtres mots pour s’imposer au cours de cette compétition.

L’esprit rollers

  • La pratique du roller est à la fois un loisir, un divertissement et un sport.
  • Les pratiquants forment une communauté, qu’ils soient promeneurs ou professionnels, sportifs ou branchés, et ont tous plaisir à se rencontrer et à “glisser” ensemble.
  • Beaucoup plus qu’un simple moyen de transport, c’est un état d’esprit. Assimilé à des valeurs de liberté, de recherche d’authenticité et de retour à la nature, sa pratique touche de plus en plus la famille.
  • Outre son image de pratique libre, la diversité de ses disciplines le rendent attractif: le roller fitness (course et randonnée), le street, la rampe, le roller hockey…
  • La France occupe le second rang européen en nombre de riders. Toutefois, les infrastructures sont loin d’être aussi développées que d’autres villes européennes (Londres, Lausanne, Bruxelles).

Témoignage

Joris qui l’a vécu pour la première fois l’an dernier nous raconte son expérience:

“Fin janvier 2014, Claude avait demandé sur le forum qui était « partant pour un duo pas trop rapide ».

Il voulait participer pour le défi et non pour le classement.

En effet, il ne souhaitait pas mettre la barre trop haut puisqu’il s’était aussi inscrit aux 24 heures de Quiberon en solo le week-end du 15 juin.

Au départ, je voulais rejoindre une équipe endurance (de 4 à 6 participants), mais l’association misait surtout sur Quiberon.

Comprenant que les équipes allaient mettre du temps à se constituer et voulant faire quelque chose de spécial après trois éditions ratées, j’ai fait part de mon intérêt à Claude en lui demandant de me laisser le temps de la réflexion.

Une semaine plus tard, j’ai dit oui !

Notre premier entrainement a eu lieu le 2 mars: 43 km dont une moitié avec un vent de face le long d’un ravel à proximité de Malines.

Je m’y mets vraiment pendant les vacances de Pâques en avalant 185 km sur la piste cyclable du lac d’Annecy en plusieurs fois.

Ensuite, le Roll’Athlon le 1er juin où j’ai déclaré forfait 4 km avant la fin. Enfin, une course caritative de 2 heures à Nivelles le 21 juin.

Sans compter les divers entrainements habituels en salle ou sur l’anneau de vitesse de Malines.

Notre stratégie devait être la suivante : chacun roule une heure, moi pendant les heures paires, lui pendant les heures impaires sauf la nuit que nous divisons en deux blocs (moi de 20h à 01h et lui de 01h à 06h).

Je retrouve Dany, le capitaine de l’équipe prestige (composée de 8 à 10 patineurs), et Jennifer à 10h30 à la Gare du Nord. Nous passons ensuite prendre Claude chez lui puis cap pour Le Mans.

Pas de file au camping: ouf! Nous sommes les premiers à arriver sur les quatre voitures de Rouliroula.

Le temps est au beau fixe: pourvu que ça dure ! (même si la météo prévoyait un week-end pluvieux) Chacun s’installe.

Ma tente 2’’ ne se déplie pas comme dans la pub: je râle.

Finalement, une tente prévue pour 3 personnes n’est pas de trop pour un patineur: mes affaires d’un côté, mon matelas de l’autre et il ne reste plus trop de place. Les vannes fusent entre Seb et Michel. Je compte les points: stimulé, Michel se défend bien (il n’a jamais eu plus de 4 points de retard).

Mais je fatigue avant eux et selon mes derniers souvenirs, Seb remporte le duel sur un score de 30 à 26 (en l’espace d’à peine une demi-heure).

Je vais me coucher à une heure raisonnable.

Mais assez vite l’alcool monte à la tête de nos voisins et le campement de Rouliroula se retrouve en plein milieu d’une joute « C’est à bâbord/tribord qu’on gueule le plus fort ».

Le lendemain matin, lever à 07h, une pluie fine tombe. Je vais retirer les dossards de notre duo : toujours pas de file.

Je profite de mon passage au village roller pour acheter des roues de pluie.

Je ne vous dis pas le prix, ce serait indécent… 145€ !

De retour au campement, c’est le moment de nettoyer ses roulements.

Je laisse mes roues normales car le soleil a tout fait sécher.

L’espoir reste permis. Le temps d’arriver dans les paddocks, la pluie a repris.

Il est 13h30, je dois rechanger mes roues avant les qualifications à 14h.

Claude n’avait pas prévu les faire car pour un duo, ce ne sont pas 300 mètres qui allaient changer radicalement le classement.

Mais vu que je prenais le départ, je n’avais pas envie de me retrouver au fond de la ligne de départ (qui est en faux plat montant) et j’avais surtout envie de me tirer la bourre sur un sprint.

Je me retrouve au milieu, ce qui n’est pas si mal.

Les équipes s’installent dans les paddocks.

Chacune dispose de 4 m x 2 pour dix patineurs: c’est chaud !

Claude et moi arrivons malgré tout à nous greffer pour que la délégation Rouliroula reste groupée.

Le temps remet en cause notre stratégie : vu les conditions, il est préférable de ménager notre monture donc nous optons pour des relais de 30 minutes.

Il est temps de s’échauffer, la pluie ne s’arrête pas, mais je suis serein.

A 15h45, je vais sur la ligne de départ.

J’attends la dernière minute pour déposer mes patins de l’autre côté de la zone moquette (c’est un départ à la mode du Mans: patineurs en chaussettes… ou pas d’un côté, rollers de l’autre).

Certains ont prévu des sacs plastique ou des chaussons sanitaires pour garder les pieds au sec.

Il pleut tellement que mes pieds sont trempés en deux secondes et la moquette s’est transformée en éponge.

A 16h00, le coup d’envoi est donné: les gradins sont pleins.

Plus les patineurs partent, plus je pourrais être stressé, mais non, je prends mon temps pour bien attacher mes patins et me sentir à l’aise.

Quand je démarre enfin, il ne reste plus grand monde autour de moi.

La côte de la Dunlop est plus ardue sous la pluie, même avec des roues de pluie: ça glisse souvent en fin de poussée. Je me le dirai souvent au cours des 24 heures à venir: je serais plus rapide à pied. Le descente ensuite: elle est toujours impressionnante au début.

Je sais que je suis capable de la descendre « tout schuss », mais la prudence est plus que jamais de mise cette année et je me vois obligé de freiner sur ses deux tiers, ce qui ne m’empêche pas de dévier en fin de virage.

Faux plat descendant sur 1,5 km: pas de difficulté malgré la pluie.

Le reste du tour ne présente rien de spécial.

Trente minutes plus tard, premier relai.

Je suis content de pouvoir changer de chaussettes, mais mes rollers, eux, restent mouillés.

J’aurais dû prévoir un sèche-cheveux.

C’est toujours mieux que rien.

Claude et moi passons à des relais de 45 minutes.

A 21h20, nous sommes 30es au classement duo. C’est parti pour mon relai de 5 heures. « Bon amusement » [sic] sont les derniers mots de Claude au moment où nous nous passons le témoin.

Au bout d’1 h 40, je n’ai plus d’eau dans ma gourde.

Arrêt aux stands et pause de 10 minutes.

Rebelote 1h40 plus tard. J’ai ainsi réussi à trouver un rythme et la nuit m’a paru moins longue. Ces pauses expliquent les tours de 28 ou 32 minutes. La délivrance arrive à 2h20. Claude me félicite d’avoir tenu le coup.

Ça donne du baume au cœur.

Même s’il continuait à pleuvoir, je sais que le plus dur est fait à ce stade.

J’en ai pourtant plein les cuisses et les mollets.

Je passe devant le box des médecins: j’en profite pour demander un doliprane et on me conseille d’aller me faire masser.

Quelle bonne idée ! Je suis pris tout de suite et l’étudiant me demande quand est mon prochain relai: « Dans 5 heures. » - « Bon alors on peut prendre notre temps », me répond-il et on en profite pour tailler le bout de gras.

En me massant, il me raconte qu’il enlève les « nœuds », c’est-à-dire des accumulations de toxines au niveau des muscles pour les répartir dans d’autres régions du corps et ainsi faciliter leur élimination par l’urine ou la transpiration.

Une heure plus tard, c’est un autre homme, relaxé, qui sort du box des kinés.

Avant de me cacher sous mon plaid, je jette un dernier coup d’œil au classement sur les écrans installés dans les boxes: nous sommes toujours 30es.

Mais je n’arrive pas à dormir car je dois aller trois fois aux toilettes.

Il faut croire que j’élimine les toxines.

Il faut aussi dire que j’ai bu 1,5 l d’eau au cours des 5 dernières heures.

Malgré la coupure, mes chaussettes ne sèchent pas.

Mais je n’ai pas d’ampoules.

Claude et moi nous engageons alors dans des relais d’une heure.

A chaque pause, mes yeux se mettent à claquer lorsque je tente de regarder où nous en sommes dans le classement.

Très gentiment, les membres de l’équipe prestige me proposent de me réveiller à l’heure désirée.

A 9h00, le soleil arrive enfin. Mais avant que la piste ne sèche complètement, une nouvelle ondée arrive.

Et ce sera ainsi jusqu’à la fin de la course: éclaircie, averse, éclaircie, etc.

Au bout de compte, la piste reste toujours mouillée. Je peux même m’avouer chanceux puisque le dimanche, Claude a eu droit à deux douches et moi une seulement.

A 15h, la délivrance arrive enfin: Claude prend son dernier relai, je peux quitter mes patins.

_Ceux qui ne roulent plus montent dans les gradins pour aller encourager les derniers patineurs. L’équipe DuoRelax@RouliRoula termine 310e sur 531 au classement général et 21e sur 48 au classement duo avec 100 tours au compteur. J’en ai bouclé 43 (soit 180 km) et Claude en a avalé 57 (soit 239 km).

Les 20es avaient 2 tours d’avance sur nous et les 22es étaient 10 tours derrière donc il n’y a aucun regret à avoir.

Sans compter les tours où je me suis arrêté, mes temps ont oscillé entre 13’00’’ et 18’29’’ pour une boucle de 4,185 km.

Bilan: la pluie a gâché le plaisir mais elle rend la réussite d’autant plus douce.

J’ai même trouvé ce duo plus facile que le Roll’Athlon car le stress de terminer avant les 6 heures imparties n’était pas là, un circuit fermé est moins casse-patte qu’un circuit sur route ouverte et le coéquipier est à la fois un engagement (si j’abandonne, je le laisse démuni) et une carotte (la perspective de la pause motive).

En bref, si l’un tombe, le duo risque fort de s’écrouler et de façon générale, les périodes de repos reviennent à intervalles réguliers.

En regardant vers l’avenir, j’ai très envie de retenter l’aventure lors d’une prochaine édition avec, je l’espère, un temps sec afin de passer la barre des 200 km.

Le temps de prendre quelques dernières photos de groupe sur le circuit, tout le monde rentre au camping.

Nos voisins nous invitent à prendre l’apéro.

Je boycotte: ce sont les mêmes qui nous ont fait chier dans la nuit de vendredi à samedi.

Le soir, Dany nous a déniché un super restaurant au centre-ville, mais nous sommes mous comme des loques.

De retour au campement, tout le monde se retire rapidement dans sa tente.

Selon certains, les voitures qui partaient à l’aube klaxonnaient.

Il faut croire que je dormais à poings fermés car je ne les ai pas entendues.

Nous prenons la route le lundi à 9h et arrivons à Bruxelles à 15h.

©Joris Bervoet

Parions que cette année l’asphalte restera sec !

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